Les Lettres DUne Libertine LAirbus A330 (1/2)
Nous enchainions nos petites virées coquines. Evidemment leur rythme nétait pas soutenu car je tenais à ce que cela reste notre petite cerise sur le gâteau, loin de toute routine pour en savourer la préciosité.
Il y eu des moments sympa, des plaisirs partagés mais je ny trouvais pas mon compte sur loriginalité des lieux que javais imposé à mon libertin de mari comme une règle fondamentale. Cela prenait le chemin de simples plans « culs » et nous tombions dans le libertinage basique, ce qui nétait pas du tout le moteur de mon excitation.
Un soir de juin, alors quil me proposait de nous rendre près dune ruine de château des plus banales, je lui exposais mon point de vue sur la suite. Soit il trouvait un complice présentant un lieu dexception, pour annuler, sa dette en matière doriginalité, soit je stoppais tout de go.
Il accusa le coup et dut me prendre au mot car il annula le rendez-vous prévu. En fait, je nenvisageais pas le moins du monde arrêter ces petits plaisirs physiques, très appréciables en sa compagnie. Mais il fallait repositionner les choses pour en conserver le petit coté piquant que jaimais par-dessus tout.
Je dois dire que la petite période dabstinence qui en découla failli me faire flancher. Alors que je mapprêter à réduire la difficulté pour déclencher une sortie coquine, une invitation tomba dans ma boite aux courriels.
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INVITATION AUX PLAISIRS
Thème : The 7ème ciel
Lieu : TOP SECRET - dans un rayon de 2h de route
Consignes : respecter les consignes qui vous seront données au fil de la sortie.
Dress-code : ensemble Aubade, escarpins noirs 12cm, bas dentelle auto-fixant, robe noire, manucure de couleur chaude, parfum de luxe, petits bijoux de fantaisie.
Date et heure : vendredi soir prochain à 22h30.
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Encore une soirée tardive ! Le lieu avait intérêt à être de très haute volée car sinon il subirait mon courroux.
Le 7ème ciel en était le titre. Il y avait beaucoup dinterprétations possibles dont certaines étaient loufoques : « les petits avions ne volent pas la nuit et lorsquon pilote lon ne copule pas », « dire dentrée quun partenaire allait me provoquer le plus gros orgasme de ma vie était bien prétentieux », « nous navions pas le temps de monter à Paris pour se faire un toit de gratte-ciel »
Bref jétais piquée au vif avec grand plaisir.
Jai bien tenté de lui arracher quelques indices ou informations. Mais il ne répondait même pas aux questions, préférant changer le sujet de la conversation avec une contre-question liée à notre vie courante. Et ce petit air satisfait de lui-même quil arborait, en disait long sur le succès de sa quête. Je lâchais prise, non sans frustration.
Le jour J arriva et jétais presque prête au moins 3 heures à lavance, dune impatience non contenue. Pas de masturbation, pas de petit câlin sur le gaz avec mon homme. Non, non, je me gardais bien précieusement lenvie et le désir pour ce 7ème ciel annoncé.
Le voyage dura effectivement 2 heures durant lesquelles je me suis assoupie. Il me réveilla. Nous étions stationnés dans une zone industrielle avec plein de hangars tous semblables les uns aux autres.
Nous sommes sortis de la voiture et arrivés devant une petite porte en fer, enchâssée dans un grand portail coulissant, il me mit un bandeau. Pas de chance, ce nétait pas le bandeau habituel et il était particulièrement opaque et filtrait même une partie des sons.
Un bruit de porte de fer qui souvre, des échanges à voix basse, des mains qui me saisissent à la fois sur la taille et qui semparent des miennes.
Puis ces mêmes mains ouvrent mon manteau dété, me saisissent par la taille et lon me soulève avec une jolie puissance et mon fessier se retrouve, soudain, en contact sur du métal froid. Jai des frissons dexcitation et dinconfort mêlés. Plusieurs mains me troussent et me dépouillent de mes vêtements et sous-vêtements. De mes 2 bras étendus, je suis invitée à mappuyer contre une paroi en métal très solide, de part et dautre.
Une bouche vient directement me brutaliser le minou, sattaquant à mon clitoris, sans autre forme de sensualité. La langue repousse mon capuchon et vient sappuyer directement sur mon bouton de rose. Elle le maltraite, le secoue, le sort de sa torpeur. Cette sensation, très désagréable, change du tout au tout en moins dune minute, je prend la tête de mon partenaire entre mes mains et le plaque sur la zone.
Oui cest limite désagréable mais cest fulgurant en terme de montée. Et si le 7ème ciel était issu de cette technique barbare ? Cet orgasme restera dans mon esprit gravé longtemps même si, depuis, jai éprouvé bien plus intense. Ce fut comme un interrupteur sur lequel on appuie. Cétait non puis
. ouiiiiiiiiiiiiii !
Je basculais en arrière sous leffet de ma jouissance et rencontrait derrière une masse arrondie et bombée en plein milieu du dos. La surprise me calma tout net en redirigeant mon attention sur ce nouvel élément.
Mes mains se firent curieuses tandis que des murmures reprenaient. Cétait énorme, il y avait dans mon dos comme une immense hélice composée dune multitude de palles courbées.
Mon cerveau cherchait, fouillait. Puis léclair de lucidité surgit. Les parois rondes externes, le centre arrondi en dôme, les ailettes : jétais assise dans la bouche dun réacteur davion gros porteur.
Les mains me firent descendre et reposer pied à terre. La voix de mon complice minvita à être discrète, à parler à voix basse et à le suivre le plus rapidement possible sans faire claquer mes talons aiguilles sur le sol. Jétais entrainée rapidement pour la suite de mon vol dessai.
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